James ELLROY, Ma Part d’Ombre, 1997, p. 402.
« Les grands pontes rendaient pauvreté et racisme responsables du crime. Ils avaient raison. Je voyais pour ma part le crime comme un fléau moral aux origines totalement empathiques. Le crime, c’était l’énergie mâle détournée. Le crime était une aspiration de masse à l’abdication béate. Le crime était une aspiration romantique ayant mal tourné. Le crime était le laisser-aller et le désordre du manque individuel à l’échelle épidémique. Le libre arbitre existait. Les êtres humains étaient meilleurs que les rats de labo réagissant à des stimuli. Le monde était un lieu complètement foutu. Nous étions néanmoins tous responsables. »