Jacques Serguine, Je suis de la nation du loup, 1985, p. 218
En vérité chacun de nous meurt. Le bison, quand il reconnaît ta flèche pointée sur lui, le daim enfant qui sent, secoué d’un frisson, l’approche du loup des prairies, eux aussi savent qu’ils doivent mourir. C’est bien ! Peut-être la terre, et le monde lui-même, doivent-ils se reposer, tout comme l’homme. Car notre vie sur eux les fatigue !