Joseph Bialot, Paris : Seuil, coll. Points roman, 2005, 280 pages.
Né en 1923 Joseph Bialot a été déporté à Auschwitz à vingt et un an. Ecrivain il a publié de nombreux récits de fiction et notamment « le Salon du prêt à saigner » qui reçu le Grand Prix de la littérature policière en 1979. Joseph Bialot a attendu 2001 pour raconter son expérience des camps : « l’envie de témoigner, tout simplement, comme ça vient, comme tout revient, en vrac, les visages, les lieux, les mots, les odeurs, les goûts et les dégoûts, de parler des camps comme on vide son sac, chez un analyste, par simples associations d’idées, de dire la vie, ou plutôt le temps de la mort vécue et les jours qui ont suivi … » Raconter avec les autres, tous ceux qui ont écrit (Robert Antelme, André Lacaze, Primo Levi, David Rousset), dessiné (Art Spiegelman), filmé (Alain Resnais, Claude Lanzmann), au plus près du témoignage ou le témoignage par le biais de la fiction et de l’art.