A Ouagadougou, dans le quartier de Kholog Naba, un Burkinabé raconte à une amie française sa vie de clandestin en Europe, plusieurs fois emprisonné pour refus d’embarquement, rentré de son plein gré. Son récit se mêle au journal de l’étrangère et à l’évocation de Thomas Sankara (1) par d’anciens membres des comités de défense de la révolution.
(1) Thomas Isidore Noël Sankara militaire et homme politique panafricaniste et tiers-mondiste burkinabè. Il incarna et dirigea la révolution burkinabè du 4 août 1983 jusqu’à son assassinat le 15 octobre 1987, lors du coup d’État de son successeur Blaise Compaoré.